Présentation simplifiée des modèles climatiques | ||
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Les différents modèles reposent sur des Scénarios RCP les anciens scénarios SRES ne sont plus utilisés.
Les scientifiques ont défini des profils représentatifs d’évolution de concentration de gaz à effet de serre, d'ozone et de précurseurs des aérosols représentatives d’un accroissement du bilan énergétique: les RCP (Representative concentration pathways).
À partir de ces profils de référence, les équipes travaillent simultanément et en parallèle: les climatologues produisent des projections climatiques utilisant les RCP comme entrée, tandis que les sociologues et les économistes élaborent des scénarios débouchant, en sortie sur des émissions de gaz à effet de serre cohérents avec les RCP exprimé en W/m2, un forçage radiatif est un changement du bilan radiatif (différence entre le rayonnement entrant et le rayonnement sortant) au sommet de la troposphère (situé entre 10 et 16 km d’altitude), dû à un changement d’un des facteurs d’évolution du climat – comme la concentration des gaz à effet de serre.
Ces scénarios climatiques permettent de proposer une évolution de la température moyenne sur Terre sur des horizons proche et lointain.
L'augmentation de température dans un futur est un fait étayé par les modèles et admis comme avéré par la communauté scientifique, les enjeux seront maintenant liés à l'adaptation des hommes face à cette augmentation et aux efforts d'atténuation que les politiques des états peuvent imposer.
Il existe des modèles climatiques globaux, à résolution variable (renforcement de la résolution dans une zone précise), régionaux seulement en Europe par exemple et offre donc une grande résolution spatiale permettant une meilleure représentation du climat local et enfin les modèles hydrométéorologiques qui étudient principalement les paramètres hydrologiques de surface.
Pour un paramètre donné, les moyennes données par le modèle de référence sont assez proches de la moyenne des mesures. En revanche, pour les extrêmes, le modèle sous-estime les températures les faibles et sur-estime très légèrement les températures les plus fortes. Il est donc nécessaire dans certains cas de corriger certaines variables. La méthode de correction utilisée appelée quantile/quantile n'est pas linéaire.
Pour plus d'informationsce lien.
Les incertitudes sont nombreuses dans les modèles climatiques. Elles sont de trois ordres:
la variabilité naturelle, les incertitudes scientifiques et techniques, les incertitudes socio-économiques. Une petite vidéo illustre de façon simple ici ces trois incertitudes.
La modélisation climatique revêt donc un caractère probabiliste.