troisième journée | ||
---|---|---|
Précédent | Stage à l'institut LaSalle Beauvais | Suivant |
Cette demi journée est consacrée à la visite du laboratoire des géosciences de l'institut LaSalle Beauvais.
Nous sommes reçus par Mme Tatiana Maison, chargée de recherche, docteur en mécanique et physico-chimie du sol.
Cette jeune scientifique nous présente différents instruments simples pour réaliser des dosages sur le sol comme la teneur en argile à l'aide du bleu de méthylène ou encore le dosage des carbonates. Ce laboratoire dispose également de matériel plus performant comme pour évaluer le tassement d'un sol au cours du temps.
Il dispose également d'un granulomètre laser qui permet d'étudier des échantillons en fonction de leurs caractéristiques. La taille des échantillons ne doit pas excéder les 2 mm ni être inférieure à 0.02 µm. Les résultats obtenus sont très rapides et très homogènes mais pour être valides ils doivent souvent être accompagnés d'observations en microscopie électronique ou encore de la comparaison avec le tamisage manuel qui plus fastidieux mais plus fiable.
Le laboratoire est également équipé de deux microscopes électronique à balayage, un de paillasse et un plus perfectionné et plus puissant, ce dernier permet la réalisation d'images de la surface d'objets en 3D avec une résolution de l'ordre du nanomètre
Cette technique est complétée par l'utilisation du diffractomètre à rayon X: cet appareil permet d’identifier les phases minéralogiques présentes dans une poudre et de distinguer également les différentes formes de cristallisation d'un même composé comme le quartz et les autres polymorphes.
Jean David Verne, enseignant chercheur et géotechnicien à l'école nous présente de façon théorique puis plus appliquée deux méthodes de prospection du sous-sol: la sismique réfraction et le géoradar, vous pouvez l'écouter.
La partie appliquée porte sur la mise en œuvre et l'utilisation du géoradar. Toute l'équipe se mobilise autour de Jean-David pour assembler les différentes pièces du géoradar: la roue sur l'antenne blindée, les batteries sur l'unité de contrôle et enfin l'écran de signalisation.
Nous sortons alors pour tester le matériel sur le terrain.
Cette technique est non invasive et s'emploie pour des profondeurs comprises entre 0 et 20 m. Elle est utilisée pour la recherche de cavités, de canalisations, dans des sites archéologiques, dans des zones fracturées...
Voici l'enregistrement appelé radargramme, on note une déformation du signal liée à la présence d'une canalisation dont on peut alors connaître la profondeur.
La matinée s'achève. Séverine nous a préparé une surprise.
A l'heure du déjeuner, Séverine Verschaeve nous réunit pour nous offrir des spécialités gustatives de la région.
Mais je vous propose plutôt de regarder et d'écouter Séverine nous faire découvrir avec enthousiasme tous ces mets délicieux.