Fiche Définitions | ||
---|---|---|
Précédent | Chapitre 4. Activité 4 - Evolutions climatiques au XXème siècle |
Il s’agit du nombre de générations réalisées par une espèce d’insecte sur une année. Selon l’espèce, on note des cas de figure très différents :
Espèce semivoltine : il faut plus d'un an pour qu'une génération se développe
Espèce univoltine : une seule génération par an,
Espèce plurivoltine : 2 générations ou plus par an.
Il s’agit de l’unité utilisée pour caractériser l’effet des températures au cours du temps sur le développement et la croissance des insectes ou des végétaux. Pour calculer la valeur du nombre de degrés jour, il faut tout d’abord établir la température de base (seuil) au dessus de laquelle l’individu se développe. (7 °C pour le typographe), puis noter les températures maximale et minimale d'une journée. La valeur du degré-jour se calcule de la façon suivante :
Des études en laboratoire ont montré que le développement de l’œuf à l’adulte était 2,8 fois plus rapide à 30° qu’à 15° (Wermelinger et Seifert, 1998). En sommant le nombre de degrés au-dessus du seuil d’activité de l’insecte pour chaque journée (5 à 7 °), on obtient le nombre de degrés-jours nécessaires pour son développement. Il est pour le typographe de l’ordre de 350 degrés-jours au-dessus du seuil de 7° auquel il faut ajouter une période d’activité du nouvel adulte pour qu’il puisse acquérir la totalité de ses capacités de reproduction (période de repas de maturation). Cette période nécessite environ 250 degrés-jours soit un total d’environ 600 degrés-jours pour que la première génération soit en mesure d’entamer une nouvelle phase de reproduction (Netherer, 2001). Selon une étude réalisée pour le compte de l’Office National des Forêts (ONF), la présence du scolyte est fortement corrélée avec la quantité de chaleur cumulée avant la phase nuptiale. En effet, plus le cumul des degrés jours supérieurs à 5°C entre janvier et fin juillet est élevé, plus l’optimum d’accumulation de chaleur est atteint tôt, et plus le réveil des adultes débutent tôt. Le premier vol des insectes s’effectuent alors plus précocement, favorisant la conception d’autres générations, et donc in fine l’attaque des arbres. L’indicateur observé ici est donc le cumul annuel des degrés jours de températures supérieurs à 5°C de janvier à fin juillet. Cependant, la détermination du nombre de générations des scolytes dans la nature est rendue très difficile par l’existence de générations sœurs (c’est à dire issues des mêmes parents. Ces générations sont décalées dans le temps de 3 à 4 semaines ou plus).
Il s’agit d’un indicateur de la sécheresse agricole en France métropolitaine depuis 1959, issu des travaux du projet Climsec (Soubeyroux et al, 2012), basé sur l’indice d’humidité du sol, Soil Wetness Index (SWI). Il est calculé comme le pourcentage en moyenne sur l’année de la surface du territoire où l’on a observé des conditions anormales d’humidité du sol. Le critère appliqué est le suivant : Moyenne sur les 12 mois de l’année de la surface du territoire où l’humidité du sol est inférieure au seuil des 10% des humidités du sol les plus faibles que l’on ait observées pour le même mois et au même lieu sur la période 1961-1990 (fréquence d’apparition de l’événement de sécheresse supérieure à 10 ans). Il est défini comme suit :
où W est le contenu intégré en eau du sol, Wwilt le contenu en eau au point de flétrissement (1) et Wfc le contenu en eau du sol à la capacité au champ (2). (1) correspond à l’humidité du sol à partir de laquelle le végétal ne peut plus prélever d’eau car la réserve utile en eau du sol a été entièrement consommée. (2) correspond à la capacité de rétention maximale en eau du sol.