22 rue Saint Lô
Rouen
76000
tel: 02 35 07 83 50
Fax : 02 35 07 83 51
<eric.lejan@ac-rouen.fr>
rue du Maulévrier
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<carole.larose@ac-rouen.fr>
Copyright © 2015-09-03 Ce livret est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes conditions 4.0 International
RésuméUn livret de présentation de la formation inter académique "Formaterre 2016". Cette formation s'est déroulée sur deux jours dans un format "conférences" le matin et atelier l'après midi. La conférence de Pierre Thomas assure le lien entre les deux journées. Cette année Pierre Thomas nous a concocté une visite géologique de Lyon. Vous trouverez les arrêts et leurs description dans un Chapitre dédié de ce livret.
Vous trouverez dans ce livre numérique un ensemble de résumés des conférences du matin et l'atelier proposé par l'équipe de Rouen. Vous disposez aussi des liens vers les conférences assemblées avec les présentations des conférenciers.
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<carole.larose@ac-rouen.fr>
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RésuméCe chapitre présente les conférences qui ont eu lieu lors des deux journées de Formaterre 2015 le 17 novembre et le 18 novembre à Lyon.
Table des matièresGérard Vidal présente Formaterre. Depuis 12 ans, la formation évolue et demande une réflexion sur le futur format de Formaterre. Nouveau format de cette année avec une sortie géologique dans la ville de Lyon faite par Pierre Thomas.
Le climat évolue et que les générations futures devront s'adapter, le message éducatif doit être fort
Présentation des objets connectés pour faire de la météorologie et les relier au climat.
Utilisation de SpeakUp sur un smartophone en test.
Françoise Morel-Deville, remercie l'ensemble des participants présents à cette nouvelle cession.
Mme Vial, IPR de SVT ayant eu un accident n'a pas pu être présente. Par téléphone, elle apporte son soutien à cette formation et remercie M Vidal, Mme Morel-Deville, M Eyraud ainsi que les formateurs. La difficulté de la compréhension des échelles de temps et d'espace par les élèves et par les enseignants eux mêmes justifient le thème proposé cette année.
Guillaume Laibe, ENS de Lyon chercheur au centre astrophysique de Lyon
Le lien vers la vidéo et le diaporama synchronisé.
Résumé :
Nous expliquerons comment la physique de la poussière nous permet de comprendre la formation des planètes.
1977 les exoplanètes sont un concept, 1995 découverte de la première exoplanète autour d'un soleil 51Pegb
En 2016, 3541 exoplanètes très diverses : des planètes très chaudes ayant une révolution autour de leur soleil de quelques jours, planète comme Saturne mais avec des anneaux sur une plus grande surface, planètes qui tournnent autour de plusieurs soleils. . La diversité amène à se demander comment elles se sont mises en place.
A la fin des années 60 début des années 70, on commence à comprendre comment les planètes se forment. Proposition d'une théorie en 4 étapes :
Le gaz massif qui tombe sous son propre poids
Formation d'une étoile due à la rotation E
Étalement visqueux en disque protoplanétaires
Agglomération des poussières : grain de sable en silice et des composés polyaromatiques
Le disque constitué d'un nuage de gaz puis d'un amas de tous petits grains qui finissent par atteindre la taille d'un grain de sable. Hubble voit pour ces disques un espace vide de lumière surmonté de deux halos liés à la lumière réfléchie par ces grains de sable.
Cet Outil a été créé pour confirmer les modèles numériques qui s'attendant à trouver un trou dans le disque et des spirales
ALMA est un interféromètre qui peut se déplacer avec une résolution extrêment élevé. On souhaite observer à l'intérieur des disques protéplanétaires pour vérifier les théories: gap ( trou) et spirale. On a pas vu ce qui était attendu pour l'objet HL tau.
En 2014, disque mais pas de spirale donc théorie non validée.
Alma observe dans le milimétrique donc des grains de sable à 120 unités astronomique , on observe un disque plat de sable et on ne peut pas voir une étendue de gaz (pas la bonne longeur d'onde)
Comment simuler la présence de gaz + poussière? On utilise un modèle numérique qui discrétise les valeurs. La résolution est donc très importante.
On utilise un modèle numérique qui discrétise les valeurs. La résolution est donc très importante.
Il faut résoudre le décalage entre le gaz et les grains: il faut penser à un seul fluide enrichi plus ou moins en poussière, donc une nouvelle approche.
La nouvelle simulation montrent des grains qui sédimentent ce à quoi on s'attend ! Cependant, la distribution est différente en fonction de la taille des grains.
L'image de la simulation numérique correspondant à celle d'Alma permet de déduire que les exoplanètes correspondraient à 3 Saturnes dans HL tau.
Gweltaz Mahéo - ENS-Lyon -CNRS UMR 5276
Le lien vers la vidéo de la conférence et le diaporama au format pdf.
Résumé :
La nature et la structure des objets de terrains (minéraux, fossiles, roches, affleurements et structures sédimentaires, magmatiques ou tectoniques) résultent directement des contextes géodynamiques interne ou externe qui existaient lors de leur formation ainsi que des variations dans le temps et l'espace de ces dynamiques. Un des principaux objectif du travail de terrain est donc de reconstituer l'évolution géodynamique de la zone d'étude. Cet exposé présentera tout d'abord, à partir de l'exemple de la zone de convergence Inde-Asie, les apports des études de terrain à la compréhension de la dynamique globale à différentes échelles de temps et d'espaces. Dans un deuxième temps, je discuterais des limites et difficultés des reconstitutions uniquement basées sur les observations de terrain en insistant sur les transferts d'échelle de temps et d'espace, la représentativité des observations, la préservation et la capacité d'enregistrement des objets géologique, et enfin sur les approches complémentaires.
L'objet observé (l'observable de terrain) permet de comprendre les processus qui ont conduit au fait que l'on puisse l'observer. Les processus de formation d'une roche s'inscrivent dans une géodynamique interne et externe.
L'himalaya est constitué d'un relief important, c'est une zone tectonique active avec de nombreux séismes de magnitude supérieure à 6 comme en 2005 Kashmyr, 2015 Katmandou, Sichuan 2008. Les déplacements sont visibles à partir des données GPS.
Interaction avec les mouvements d'air dans l'atmosphère en particulier les courants jet et les précipitations coté désertique sur le plateau tibétain et très pluvieux au Sud.
Dans les 2 scénarios extrêmes proposés par les modèles climatiques RCP8.5 qui le scénario "si on ne change rien aux émissions actuelles" la température augmenterait de + 4.5° en moyenne et dans le scénario RCP2.6 que défend la COP21 l'augmentation serait de +2 °en moyenne. Dans les deux types de scénarios, il y a une forte augmentation aux pôles.
Pour le scénario RCP 8.5, on prévoit une augmentation du nombre et de l'amplitude des canicules, un déficit hydrique plus grand, la variabilité inter annuelle augmente aussi ce qui est problématique pour l'agriculture.
Le relief a une action sur les mouvements d'air dans l'atmosphère en particulier les courants jet stratosphériques et les précipitations ce qui a pour conséquence de différencier un coté désertique sur le plateau tibétain et très pluvieux au Sud.
Historiquement, les scientifiques pensait que la montagne était stable et que c'était le niveau de la mer qui variait. Il manquait à cette théorie les variations du niveau marin.
La présence de sédimentation marine dans les chaînes de montagnes. 1925 carbonates de calcium, fossiles de crinoïdes à 8000 mètres. Ce qui implique des mouvements verticaux.
Au front de l’Himalaya, on trouve des conglomérats, une roche détritique, preuve d'une érosion (la chaîne est détruite ) ce qui résulte d'un transfert de matière. On voit d'autres grès avec des sédimentations obliques, il faut un peu de pente et il a du sable donc de l'érosion.
On trouve également des grès à charbon , preuve d'un piégeage de matière organique.
Ce qui permet de conclure que l'érosion aboutit à des particules formant des sédiments marins piégeant la matière organique mais également piège de carbone dans les plaines alluviales et donc sur le climat.
On observe en surface toujours des déformations cassantes récentes suite à un séisme, mais également plus anciennes avec des épisodes sismiques qui révèlent les étapes de mise en place. On observe également des formes triangulaires, ce type de morphologie est caractéristique d'une association érosion/ dynamique interne et sur un plus long terme du millions années et sur 1000 m de dénivelé. Sur une échelle plus grande on observe des chevauchement sur plusieurs km.
Historiquement, la géométrie des roches profondes métamorphiques et sédimentaires ont été importantes pour élaborer les théories, ainsi que les données altimétriques d'où la théorie d'Airy.
1920 Argand épaississement crustal ... chevauchement des unités qui ne sont donc plus simplement juxtaposées.
Les premières cartes géologiques datent des années 1960 dans des conditions géopolitiques très compliquées.
A partir de ces données, on peut alors réaliser un modèle analogique compressif qui explique les successions des roches et les failles.
Mais ces modèles n'expliquent pas l'exhumation des migmatites ni des failles normales au centre de la chaine. La Rhéologie est une science qui permet de comprendre les conditions de fusion de la croûte.
Les ophiolites ont été décrites dans les années 60, elles correspondent à une zone de suture océanique que l'on interprète comme un paléocéan.
On trouve des glaucophanites ainsi que des orthogneiss à grenat qui montrent des traces de subduction.
Ensuite la croûte continentale entre en subduction puis la phase de l'écaillage.
Observations à l'échelle microscopique ainsi que sur la composition chimique donnnet des indications de profondeur / température pour les roches métamorphiques.
L'utilisation des isotopes permttent de déterminer le delta 18O, et donc sur les altitudes et sur l'évolution de l'altitude par rapport au temps.
Il faut quelques fois extrapoler les étendues géographiques par rapport aux données de terrain.
De la lecture à l'interprétation, cela peut être compliquée. Le changement de géométrie est une façon d'aborder les choses.
L'actualisme permet de transfert sur des temps longs. Les observations locales vont être extrapolées pour interpréter la totalité de la chaîne. Plus la remontée dans le temps est importante plus les choses deviennent compliquées.
A partir de ces données, on peut alors réaliser un modèle analogique compressif qui explique les successions des roches et les failles.
La limites du type de chaîne peut-on passer d'une chaîne à l'autre ?
Les dynamiques lithosphériques sont similaires dans les Alpes et l’Himalaya mais il y a tout de même des différences importantes: par exemple, sur les types de croûte qui entrent en collision (il s'agit d'un craton dans le cas de l’Himalaya) mais également sur la vitesse à laquelle les deux croûtes entre en collision 20 cm dans le cas de l’Himalaya et 2 cm dans les Alpes.
Il faut aussi les apports complémentaires du modèle analogique pour le passage de la subduction continentale à l'écaillage. Il faut aussi pour l'évolution thermique et mécanique par modèle analogique qui montre un fluage horizontal et une extrusion localisée liée à l'érosion importante liée au système de mousson. Mais ce modèle ne prend pas en compte les déformations.
Des études de paléosismicité évaluent les probabilités des séismes et leur magnitude. On devrait avoir une évolution similaire des Alpes donc un effondrement gravitaire mais il faut aussi prendre en compte de la dynamique de la plaque et même dynamique globale. Il est sur qu'il y aura un effondrement gravitaire mais on se sait pas prévoir quand.
Pierre Thomas . ENS Lyon.
Le lien vers la vidéo de la conférence et le diaporama au format pdf.
On dit souvent que l'étude des planètes permet de mieux comprendre la Terre. C'est vrai et on verra 2 exemple de ce cas de figure : le Late Heavy Bombardment, et l'origine de l'eau et de l'atmosphère de la Terre compris grâce, en entre autres, aux études lunaires. Mais parfois il y a un aller-retour permanent entre étude terrestres et planétaires pour comprendre tel ou tel phénomène géologique. On verra le cas du mécanisme de la formation des cratères d'impact. Et souvent, ce sont les études terrestres qui permettent de comprendre ce qu'il s'est passé sur les planètes. En fonction du temps qu'il restera, on verra comment la connaissance du volcanisme terrestre aide à comprendre la morphologie du volcanisme lunaire et de nombreux exemples où il est indispensable d'avoir de bonnes connaissances en sédimentologie et en morphologie terrestres pour comprendre ce qui s'est passé sur Mars.
On peut observer les impacts météoritiques donc les cratères sur les autres planètes. L'âge des cratères pour les très gros impacts est le même sur les autres planètes vers 3,8 - 3,9 Milliards d'années. On peut citer deux exemples
Premier exemple:
Il y a 3.9 milliards d'années, il y a eu un bombardement très important sur Terre. Les planètes géantes étant plus serrées qu'aujourd'hui et les interactions entre elles déstabilisent la ceinture de Kuiper ce qui affecte la Terre à l'Hadéen/Achéen
Deuxième exemple:
Isotopiquement la lune est très semblable à la Terre, la lune s'éloigne de la Terre.
Plusieurs hypothèses ont été proposées mais aussi réfutée comme l'effet de fronde il faudrait une lune à l'équateur, la coaccretion non plus car il y aurait la même quantité de fer dans les astres. La nouvelle hypothèse est celle de l'impact. On peut faire des tests par simulation numérique. Si cette hypothèse est vrai, l'eau de la Terre ne peut pas venir de la condensation de l'eau sur Terre, de même l'atmosphère n'est pas issue du dégazage terrestre.
La morphologie des cratères lunaires et terrestre est similaire et hypothèse volcanique mais en 1960 découverte de la coésite dans un cratère de l 'Arizona donc une hypothèse météoritique.
On trouve des cratères en forme de bol sur Terre et sur la lune. On étudie les cratères terrestres avec la stratigraphie, la structure est complexe. La genèse provient des ondes de choc qui compriment les terrains et la décompression éjecte la matière.
Certains cratères sur Terre possèdent des terrasses sur les cotés , les cratères complexes: le début de formation est similaire mais il y aussi fusion des éjectas .
Sur la lune, on trouve Tycho qui un cratère lunaire dont le plateau a été fondu.
Sur la lune, les mers ne sont pas liquides et les continents contiennent un champ de cratères avec des limites horizontales avec la mer
Le fait que la mer épouse le continent prouve que c'est un liquide qui s'est refroidi, ce sont des coulées de laves.
Sur la lune, il y a des vallées, mais pas d'eau liquide. Sur Terre, on peut voir des lucarnes effondrées dans la lave et forment des tunnels. Dans le tunnel, on peut voir des stalactites de lave. Serait-ce la même chose sur la lune?
Sur la lune, au niveau du sillon Hadley 100 km de long, les rochers sont échantillonnés par les astronautes d'Apollon 11, ce sont des basaltes. Il y a un trou , effondrement qui donne accès à un tunnel.
Il y a eu de petits cônes pyroclastiques en très petits nombre donc des gaz sur la Lune, il y a eu aussi des dômes donc une lave siliceuse donc des phénomènes de différenciation aussi sur la Lune.
Autre exemple : Curiosity, le robot se dirige vers le cratère de Gale sur Mars. On voit des strates de conglomérats arrondis donc il y avait un contexte d'eau liquide. On trouve des strates avec des rides symétriques, ripple marks dans une eau très peu profonde clapotante. La sonde se déplace dans un lac. La géométrie des strates est souvent horizontale mais pas toujours avec des pendages à différentes échelles de taille petit ou grand. Comment déposer des couches en pente? Dans un delta quand l'eau arrive dans un trou, les couches formées sont perpendiculaire à l'axe du courant . Certaines craquelures pourraient faire penser aux fentes de dessiccation mais ce sont des grès comparables à ceux rencontrés à Toulon, les géologues n'ont vraiment d'explications sur le mode de formation. On trouve également de petites billes qui pourraient ressembler à des pisolites calcaires ( stromatolithes) ou des sphérules riche en oxyde de fer. L'analyse chimique montre une richesse en hématite donc des sphérules dans des sols humides, il devait donc y avoir des nappes phréatiques. Il y a aussi de nombreux filons de gypse comme les filons de gypse au pays Basque. On trouve des permafrosts sur Mars ce qui montre une alternance de gel/dégel.
Pierre Thomas - ENS-Lyon
Le lien La vidéo de cette sortie sera réalisée au 4 eme trimetre 2017.
Résumé : Il s'agira surtout de découvrir et d'observer les pierres ayant servi à la construction de monuments lyonnais (basilique d'Ainay, St Jean, Odéon ...), des parapets des quais et des ponts et les maisons ancienne. Le trajet se fera d'Ainay à Fourvière par St Jean et les théâtres romains. Le panorama depuis la Passerelle des Quatre Vents et (si le temps -aussi bien dans le sens time que weather- le permet, un trajet jusqu'au Gros Caillou permettront de voir le cadre géologique de la ville, son socle et un des plus célèbre bloc erratique de France.
Allée de Fontenay
69000
Lyon
<eric.lejan@ens-lyon.fr>
Allée de Fontenay
69000
Lyon
<carole.larose@ens-lyon.fr>
Comment la connaissance des variations des débits des cours d'eau permettra une meilleure protection des populations à l'échelle locale et nationale ?
Cette activité a pour objectif de découvrir différents sites ONDE (Observatoire Nationale Des étiages) et CARMEN (CARtographie du Ministère de l'ENvironnement) : ces sites permettent d'obtenir des informations générales ainsi que des données téléchargeables sur l'hydrologie ainsi que sur les Territoires à Risques d'Inondation. Les données sont parfois compliquées à localiser. Une ambition de cet atelier et de vous laisser pour les mois à venir une cartographie regroupant les liens (Carte TRI France et Outre-mer) ainsi que les Données Vecteur traitées et affichées au moyen des outils maintenant assez simples à utiliser que sont les nombreuses extensions de QGIS.
Les formats de production crossmedia de ce document poursuivent le même objectif, la mutualisation des productions. La librairie de Tremplin permet de se faire une idée des contenus que ce type de publication autorise.
Vous pouvez retrouver l'ensemble des documents distribués sur la séance en suivant ce lien ainsi que les couches shapefile utilisées dans l'atelier en suivant celui-ci.
Table des matièresAu collège au cycle 4, les nouveaux programmes incluent l'étude de la météorologie et de la climatologie.
Ce thème permet également la mise en place d'un travail interdisciplinaire dans le thème du développement durable par exemple.
Au lycée, Ce travail nécessite également une approche interdisciplinaire.
Dans le programme des MPS en seconde, dans le thème science et prévention des risques d’origine humaine.
En TPE en Première S l’apparition pour deux ans du thème L'aléatoire, l'insolite, le prévisible croise la mise à disposition par le Ministère de l'Environnement des données de terrain CARMEN, tandis que l'apparition du jeu de données ONDE en 2012 ajoute à l'intérêt de l'étude de l'hydrologie dans ce cadre.
Au-delà, La cartographie des RISQUES et leur description sur le site Georisques enrichi encore les données accessibles au professeur ou aux élèves.
Voici une vidéo qui illustre la notion de risque.
Le risque est une notion qui croise les données de l'aléa et les données d'occupation du sol. Cette notion de risque est importante puisque c'est celle que les autorités diffuse auprès du pubic. (Plan de Prévention du Risque Inondation : PPRI)
La séquence de cours pourrait être amorcée par un document d'appel sur les étiages en 2003 de la Loire à Giens.
Cette vidéo peut être complétée par des photos d'un même lieu peuplé dans des conditions d'écoulement faibles et dans des conditions d'inondation pour interpeller les élèves sur la notion de risques qu'encourent les populations locales.
La problématique pourrait être alors: Comment la connaissance des variations des débits des cours d’eau permettra une meilleure protection des populations à l’échelle locale et nationale ?
Le site Carmen fournit de nombreuses informations en particulier les hauteurs d’eau min et max sur différents scénarios correspondant à des fréquences d’événement
Événement Fréquent = entre 10 et 30 ans
Événement moyen= entre 100 et 300 ans
Événement extrême = au moins 1000
Les données accessibles sur cette carte sont nombreuses, en particulier les hauteurs d'eau pour les différents scénarios ou encore les surfaces inondables et sont consultables en ligne par les élèves.
Cependant, si l'on souhaite exploiter ces données, le site CARMEN permet de les télécharger.
"L’accès aux données relatives à l'environnement constitue un réel enjeu sociétal : la diffusion de l’information environnementale est en effet primordiale pour l’adhésion et l’implication des citoyens aux politiques publiques environnementales." Présentation du site CARMEN
Vous pouvez donc télécharger les données d'intérêts: il faut pour cela choisir le format avec lequel vous souhaitez travailler. Nous allons insérer et travailler ces données avec le logiciel QGis, le format shape est donc le plus adéquat(1)
Il faut ensuite cocher les couches que vous souhaitez importer (2). Ne téléchargez pas trop de données à la fois.
Ces cartes sont géoréférencées et vous devez choisir la projection (3).
Pour obtenir les couches demandées, il faut renseigner votre adresse électronique académique et vous recevrez les couches par mail en quelques heures ou quelques jours.
QGis est un SIG (système d’information géographique). Ouvrir un nouveau projet, afficher un cadre géographique en utilisant internet, openlayer plugin et OpenstreetMap (1). Les couches shapefiles sont des couches vecteurs , vous pouvez alors les ajouter à votre projet en utilisant couche et ajouter une couche vecteur (2). Toutes les couches doivent être rangées dans le même dossier sur votre ordinateur ainsi que votre projet.
Les couches apparaîtront dans le rectangle de droite dans QGis. Il suffit de faire un clic droit sur la couche et de faire un zoom sur la couche pour être centré sur la région Lyonnaise.
La vidéo ci-dessous détaille les étapes du téléchargement des couches puis leur intégration dans QGIS.
Pour connaître les informations contenues dans une couche vecteur, en cliquant droit, vous ouvrez la table d'attribut pour un scénario donné. Dans cet exemple, il s'agit du scénario extrême. Nous obtenons donc les informations recherchées sur les hauteurs d'eau minimum et maximum pour les différents points de la couche.
Pour mieux visualiser les différentes hauteurs d'eau min ou max pour les différents lieux, il faut travaillez les propriétés de la couche en cliquant droit sur la couche: dans le style de la couche, effectuer des catégories (1) sur la colonne hauteur min par exemple (2), choisir la palette de couleur (3) puis classer (4) et OK (5)
Le résultat peut alors ressembler à celui-ci
Cette carte permet ensuite aux élèves plus facilement d'établir une visualisation des données brutes fournies par le site CARMEN. On peut ainsi établir de façon simple et visuelle des comparaisons entre différents lieux pour la hauteur d'eau minimum.
Dans une zone à risque, les élèves pourraient alors créer une couche point pour ensuite écrire leur commentaire sur le risque encouru par la population ou les habitats en relation avec le scénario étudié.
Voir fiche technique de création d’une couche point.
L’étiage est le niveau moyen le plus bas d’un cours d’eau. La compréhension des étiages et leur surveillance est un enjeu important pour les populations.
Les campagnes réalisées consistent à une observation visuelle du niveau de l’eau des cours d’eau principalement pendant l’été. Sur le site onde, on peut télécharger des données départementales, régionales, du bassin versant ou les données France et choisir la campagne. Les campagnes usuelles sont mensuelles et sont réalisées souvent entre mai et septembre. Elles se prolongent quelque fois entre octobre et novembre par des campagnes complémentaires.
Il existe différents types d’écoulement:
visible acceptable : l’écoulement est continu
visible faible : de l’eau est présente mais ne permet pas le bon fonctionnement biologique ( donnée à l’échelle locale ou départementale)
écoulement non visible : le lit mineur présente toujours de l’eau mais le débit est nul
assec : la station est à sec, l’eau s’est évaporée ou infiltrée.
Il existe dans certains cas une absence de données pour une campagne donnée car aucune observation n'a été réalisée.
Ces données sont fournies au format csv. Pour savoir techniquement comment insérer les csv dans QGis se reporter à la fiche technique.
Dans cet exemple, il s'agit de la campagne annuelle pour 2016 sur la France entière.
Nous pouvons alors en utilisant les propriétés de la couche faire des catégories en utilisant des codes couleurs. Pour cela, en double cliquant sur la couche ou dans les propriétés de la couche, nous pouvons effectuer des catégories en fonction du type d’écoulement grâce à des codes couleurs.
Les élèves peuvent alors faire des comparaisons des différentes régions sur la même campagne ou encore une comparaison de différentes années sur les données France.
Cette session de Formaterre sera suivie en 2018 par une formation de type Magistère dans l'académie de Rouen.
Le présentiel sera consacré à l'installation de QGIS et à l'exploitation des données des deux sites.
Bonne utilisation de cette production et à l'année prochaine.