Conclusion | ||
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Précédent | La prise alimentaire chez les Annélides | Suivant |
À travers les exemples étudiés, la diversité de la prise alimentaire des Annélides est mise en évidence. Les organes impliqués présentent des différences en relation avec la nature des aliments et les modalités de prélèvement. Ainsi, le pharynx peut être simple ou former une trompe, armée de mâchoires ou inerme. Il peut rester invaginé ou être dévaginable. Certaines Annélides comme les Sangsues présentent des adaptations à un mode de vie et une alimention parasitaires avec des ventouses permettant leur fixation sur l'hôte et la production de substances anesthésiantes et anticoagulantes. D’autres utilisent leur milieu de vie comme vecteur alimentaire, par exemple la Sabelle qui génère des courants d’eau grâce à ses tentacules. La saisie des aliments et leur acheminement vers la bouche sont également variés : certaines Annélides se déplacent à la recherche de nourriture alors que d’autres sont immobiles.
Il est intéressant de noter que la diversité de prise alimentaire et des organes qui lui sont dédiés existe dans d’autres groupes, comme celui des Oiseaux. Les Oiseaux possèdent des becs très différents en liaison avec la diversité de la prise alimentaire. Par exemple, le Flamant rose possède un bec muni de lamelles qui lui permettent de filtrer l’eau et de retenir les petits organismes dont il se nourrit. Étant donné la taille de ses aliments, c’est un microphage filtreur. À l’inverse, le Vautour possède un bec fort et crochu qui lui permet de déchirer la chair des cadavres d’animaux dont il se nourrit. C’est un macrophage nécrophage.