Formation Formaterre Rouen 2019 : L'OpenData source de données méteo et climatEricLe JanIFÉ ENS de LyonAllée de FontenayLyon69000Franceeric.lejan(at)ens-lyon.frCaroleLaroseIFÉ ENS de LyonAllée de FontenayLyon69000Francecarole.larose(at)ens-lyon.frGérardVidalDirecteur de la publicationIFÉ ENS de LyonCe livret est mis à disposition selon les termes de la Licence Creative
Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les mêmes
conditions 4.0 International
2019Eric Le JanCet article a pour but de vous permettre d'exploiter le logiciel SIG (Système d'Information Géoscientifique" QGIS.
Les sites DRIAS et SYNOP de Météo-France livrent dans le cadre de l'OpenData de nombreuses données qui concernent
les modèles climatiques et la météorologie. Les données sont libres d'accès pour SYNOP, et concernent un échantillon
de stations Métropolitaines et outre-marines. En revanche l'accès aux données DRIAS impose la création d'un compte
qui doit reposer sur nos adresses académiques.Une fois le compte validé il est possible de télécharger des données
entre 1950 et 2000 années support d'une simulation dite de référence ou bien des simulations à court, moyen ou long
terme. Introduction :Tout au long de la formation nous allons travailler dans un projet. Il faut absolument
que vous ayez un dossier repéré comme celui qui contiendra toutes les couches que vous
aurez assemblées. Le transfert sur une autre machine de ce dossier vous assurera la possibilité
d'affichage de votre projet. Si vos couches sont distribuées à des endroits différents,
lors du transfert du projet vous risquez de ne pas pouvoir tout afficher. QGIS un SIG Open Source utilisable en SVT, Physique, SNT, NSI, Histoire et
Géographie … Cet atelier reprend les éléments du docbook de 2015 que vous pouvez retrouver ici.
La version de QGIS ayant progressé certains astects de cet atelier de 2015 sont
devenus obsolètes. Le présent document est donc une mise à jour méthodologique, mais
aussi une refonte du contenu abordable avec nos élèves liée aux changements de
programmes.Il n'en reste pas moins que la démarche suivie ici reste similaire. Il s'agit
d'illustrer comment la création de cartes géoréférencées à partir des données
météorologiques et des modèles climatiques permet à nos élèves de mieux comprendre
les notions abordées en classe. Le logiciel QGIS : téléchargement, mise en place des extensions, premier projetLe logiciel s'installe avec des extensions imposées par les développeurs. Elles ne
sont en revanche pas suffisantes pour réaliser certaines opérations sur les couches. Téléchargement :Deux options selon les objectifs.Le logiciel QGIS est OpenSource. Il est raisonnable d'envisager de contribuer
au projet afin de permettre le développement futur des extensions encore
manquantes dans cette version 3.4.6 dite stable. La version 3.6.1 est plus riche en fonctionnalités mais elle est susceptible
de renfermer plus de "bugs". Dans l'établissment il est
donc raisonnable d'opter pour la version stable. Sur les machines persos la
dernière version est préférable. Si comme dans mon contexte professionnel vous disposez de système
d'exploitation plus anciens, pensez à utiliser l'onglet "Toutes versions" pour
télécharger celle qui est compatible avec vos équipements. Dans ce livret les captures d'écran et les extensions illustrées le seront
pour la version 3.6.1.L'installation est différente pour MacOS Windows et Linux, mais en lisant les
explications fournies dans les documents "à lire" elle se
passe sans encombre.Le lancement de QGIS :Une étape nécessaire, l'ajout d'extensions.Lors du premier lancement QGIS détecte les préférences des versions
précédentes installées sur la machine. Il est essentiel d'indiquer aux versions
3.4 ou 3.6 de ne pas charger les préférences de QGIS 2.18 ou antérieures.Cette précaution évite les mauvaises surprises, notamment au sujet des
exotesions devenues obsolètes. L'ajout des extensions est réalisée à partir d'un catalogue qui est disponible
dès le lancement de QGIS est qui s'atteint par le menu "extensions /
Installer Gérer les extensions" .L'ajout d'extensions se fait en utilisant l'autocomplétion. Voici quelques
unes des extensions qui sont nécessaires pour fonctionner de façon confortable
avec nos élèves : Geocoding : une extension pour trouver des lieux définis par leur
adresse.MMQGIS : un ensemble d'outils pour exploiter les données de la
table d'attributsQgis2web : export du projet vers des cartes aux format leaflet ou
htmlStreet View : Affiche le point sélectionné dans le contexte street
view s'il existe.Go2streetview : affichage du contexte dans le projetTime Manager : Permet de faire défiler des couches en fonction de
leur date (pollens par exemple par mois sur un département) XY Tools : Importer des données depuis une feuille excel contenant
un colonne Longitude et une colonne latitude.Contours : application quu permet de transformer une couche
points en des couches de polygones ou de lignes
iso-paramètre.QGIS Cloud : extension permettant de créer un espace sur le cloud
où afficher gratuitement un projet (50 Mo Max) Création du projet : Insertion d'un fond de carte et choix de le projection.La création d'un nouveau projet déclenche l'apparition d'un ensemble de trois
fenêtres, l'accès au couches du projet (vide à l'ouverture), l'accès au
navigateur de fichiers (arborescence de la machine locale), la fenêtre
d'affichage des couches.Le contexte est accessible via la couche OpenStreetMap. Depuis que Google est
passé en mode "payant" pour les couches "Google Sattelite", "Google Street Map"
et "Google physical" c'est la seule couche proposée par QGIS. Dans sa verson 3.4
ou 3.6 l'accès est disponible par l'exporateur de données.Une fois le fond en place il est prudent de structurer le projet. Pour la
formation 2019 nous avons choisi de créer 3 groupes : Un groupe pour SYNOP et les couches météo du jour du relevéUn groupe pour DRIAS et les couches obtenues pour les RCP 2_5, 4_5
et 8_5Un groupe pour les couches de données administratives subdivisé en
groupes cohérents par rapport aux différentes échelles
administratives.Accès aux données de la formation FormaterreRouen2019 : - Téléchargement des couches du projet : lien
Gestion des couches : Veiller à ranger toutes les couches du projet dans un dossier
unique.L'accès à l'arborescence du projet passe par l'explorateur intégré à QGIS. On
accède aux couches rangées sur le disque dur mais aussi aux serveurs WMS, WCS,
WFS renseignés lors des opérations d'ajout de serveurs. Pour plus de lisibilité il est aussi possible d'agencer les couches dans des
dossiers dont les noms évoquent ceux des groupes du projet. Enfin, lors de la publication du projet sur le serveur ENS-IFE, le chemin de
mise à disposition des couches est contraint. Il est donc prudent de ranger ses
projets dans une arborescence qui corresponde à celle du serveur distant. Pour
ce qui est de notre serveur voici donc le chemin retenu : /opt/geoserver/nomduprojet/projet.qgsLes couches géoréférencées : Le format Shapefile et le format RasterCe chapitre a pour objectif un bref rappel des différents formats de couches
susceptibles d'être affichées dans un SIG. Deux familles d'objet cohabitent dans un projet, les objet "vecteurs" et les
objets "raster". La cohabitation ne peut être opérationnelle que si les projections
des deux familles sont les mêmes. Les objets vecteurs sont des images dont tous les éléments ont une relation de
position relative entre eux. On a donc une couche "géoréférencée" en chacun de ses
points, lignes ou polygones. Elle possède en plus une table d'attributs qui
permettent de stocker de très nombreuses informations relatives à chaque point
chaque ligne ou chaque polygone. Des opérations sont possibles sur les items
présents dans un ou plusieurs "champs" de la table d'attributs. Les objets raster sont des images dont les pixels sont "répartis" sur une surface
géoréférencée selon une projection donnée. On peut imaginer que c'est une image
déposée sur une surface géoréférencée et étirées entre des points dont le
géoréférencement a été réalisé "pixel" par "pixel". En principe il suffit de 4
points situées aux angles de l'image et d'un point central. Cependant en augmentant
le nombre de points de référence on améliore la précision de la disposition de
l'image sur l'espace géoréférencé. Les informations contenues dans un raster
concernent les pixels et donc le plus souvent une définition de sa couleur. Les couches vecteurs : un ensemble d'objets porteurs d'informations variées.Une couche vecteur peut avoir de très nombreux formats, QGIS les gèrent tous.
En ce qui nous concerne nous ne traiterons que les couches Shapefile, ".shp" dont le format est la propriété de ESRI, mais
qui fait office de standard pour les données publiées en lignes. Une couche est
constituée d'un ensemble de fichiers, inséparables les uns des autres : departements.dbf : fichier de format "tableau" qui renferme les
données attributaires de chaque élément de la couche.departement.shx : contient les données de l'index
géométriquedepartement.prj : contient les données concernant le système de
coordonnées de la couche (exclusivement ceux utilisés par ESRI)
departement.cpg : permet de connaitre le jeu de caractères à
utiliser pour lire la couchedepartement.qpj : contient les données concernant toutes les
données relatives aux systèmes de coordonnées disponibles pour la
couche.departement.shp : contient les entités géographiques (fichier de
forme proprement dit) Le format TAB est parfois proposé sur certains serveurs (DREAL)
il est issu du logiciel propriétaire Mapinfo. Les couches raster : des nappes de pixels tendues sur une surface projetée.Les couches RASTER sont des images que l'ont doit géoréférencer avant de
pouvoir les afficher dans QGIS. c'est l'extension "georeferencer" qui assure
cette tâche. Cette vidéo vous décrit les étapes de ce géoréférencement. Elle
reste valable même après le passage à QGIS 3.4.L'interêt de géoréférencer le fond d'une zone d'étude est la possibilité de
visualier l'information même quand le serveur distant qui livre la couche n'est
pas disponible.Les serveurs de données : WMS, WFS, WCS QGIS permet de charger des couches raster ou vecteur depuis les serveurs OGC (Open
Geospatial Consortium). Il s'agit de webservices qui sont mis à disposition le plus
souvent dans le cadre de l'OpenData. Un service WMS livre une image de la carte.Un service WFS livre une couche avec un accès à sa table d'attributUn service WCS livre une image de "couverture" comme openstreetmap par
exemple.Pour renseigner un service il faut l'ajouter dans QGIS en respectant le format
source. Dans QGIS une fois un serveur renseigné il reste accessible pour de futur projets.
L'utilisation de l'explorateur de données intégré à l'affichage du projet permet un
accès très rapide aux couches disponibles. Produire des données : Mise en ligne des projets produits par l'enseignant ou ses élèvesLes projets peuvent être publiés sur des serveurs distants. Le Serveur de QGIS
(QGIS Cloud) autorise chaque utilisateur, une fois son compte créé à produire un
projet en ligne. La seule limite est le poids du projet qui ne peut pas dépasser 50
Mo.Accès au cloud QGIS : lien
Le Projet Tremplin met à disposition un serveur de cartes hébergé sur les serveurs
de l'ENS de Lyon. lien
Pour publier vos projets sur ce site il vous faudra un compte que vous obtiendrez
auprès du chef de projet Gérard Vidal. Les modalités de préparation des projets et
celles de la publication feront l'objet d'un autre livret crossmedia.Accès aux données de la formation FormaterreRouen2019 :Téléchargement des couches du projet : lien
SYNOP : Les données quotidiennes de la météo metropolitaine et outre-marine SYNOP est une abbréviation pour "Données
Synoptiques" transmises par les stations météorologiques mondiales par
intervalle de trois heures. Les données sont celles observées au niveau du sol.
Météo Francce collecte et met à disposition ces relevés pour une série de stations
dites essentielles situées en métropole et outre mer. Il existe des sites qui livrent
l'intégralité des données SYNOP. Le choix de la donnée : téléchargement au format csv Le principe de notre atelier est d'afficher le relevé météologique du jour et de
faire le lien avec le bulletin météo le plus récent diffusé lors d'un journal
télévisé.Il s'agit maintenant d'aller sur le site SYNOP et de récupérer les données. Dans
le fichier de nombreux attributs sont présents. Le document téléchargeable par ce lien explicite les entêtes des attributs du fichiersUne fois le fichier csv téléchargé il faut le déplacer dans le dossier du projet
QGIS.Préparation du csv :une étape rendue nécessaire par le format du champ numer_staVous disposez dans le projet d'une couche "stations essentielles France". Cette
couche a été fabriquée à partir des données fournies par ce site Elle contient les
stations métropolitaines et outre marines. Le champ ID est un champ nombre
entier".Nous allons donc ajouter dans cette couche de référence les données du jour
contenues dans le csv téléchargé. Il faut donc que le champ "numer_sta" qui
correspond au champ "ID" de la couche vecteur soit aussi un champ nombre entier.
Malheureusement les stations metropolitaine sont renseignées avec un fomrt "07005"
ce qui est interprété comme une chaine de caractère par QGIS. Pour que la colonne numer_sta (Numero de la station) du fichier téléchargé soit
au bon format (nombre entier) il suffit de le charger dans QGIS comme une table sans
projection puis de le rexporter au format .csv. Le champ numer_sta sera alors au bon
format. On peut vérifier que l'opération à fonctionné en ouvrant la table d'attribut, la
colonne numer_sta est corrigée il n'y a plus de 0 devant les nombres.Il reste à exporter au format csv et à renommer le fichier pour le différencier de
l'original.On passe à l'étape suivante qui consiste à joindre les éléments du csv avec la
couche des stations essentielles de Météo-France. Réalisation de la jointure :Utilisation des propriétés de la couche cible. On importe le fichier créé comme une couche vecteur. Ceci va nous permettre de
récupérer les attributs et le les joindre à la couche des stations. Pour éviter de perdre l'original de la couche "stations essentielles Météo-France"
on duplique la couche puis on l'enrigistre sous le nom TempDuJour.shp en vzrifiant
la projection (WGS84 / pseudo mercator)Il ne reste plus qu'à joindre cette couche avec la table en utilisant le champ
numer_sta comme jointure. Il est aussi possible de n'importer que les champs
nécessaire, pour nous la température, la pression au niveau de la mer, la pression à
la station, le numero de la station et la date. On applique la jointure à la couche cible et on ferme le popup. On va maintenant
pouvoir créer le champ "Temp°C" pour pouvoir disposer d'un relevé lisible
facilement. Création de l'attribut "Temp°C:Utilisation de la calculatrice de champOn ouvre la table d'attibut et on crée le champ "Temp°C" avec la valeur "Nombre
décimal" d'une logueur de 6 et d'un précision de 2. On utilise le menu "champs et valeurs" pour sélectionner en double cliquant le
champ 't'. Il reste ensuite à placer l'opérateur "-" et à retrancher 273.15 valeur
en Kelvin du 0° C. La première valeur du nouveau champ s'affiche, il reste à valider
avec "ok".On peut maintenant revenir sur les propriétés de la couche et choisir un style.
Dans les données vous disposez du style "Temperature.qml" que vous allez charger,
puis appliquer à la couche en veillant à inverser la gamme de couleurs et à
reclasser les valeurs. Vous appliquez avec "ok" et cela vous affichera les
températures du jour et à l'heure choisis.Pour pouvoir aller au delà et créer les isothermes et les polygones isothermes il
faut réduire la couche aux stations de la métropole. Stations métropole et création des isothermes : Création de courbes et de polygones isothermes. On commence par créer une couche limitée aux stations de la métropole. Cela se
réalise en sélectionnant l'emprise concernée. Les stations s'affichent en inverse
video "jaune".On peut donc exporter les entités sélectionnées sous un nouveau nom de fichier.
Par exemple "TempDuJourMetropole.shp"La couche ainsi créée est maintenant disponible pour la suite de l'exploitation
des données.C'est l'extension "contours", présente dans le menu vecteur, qui permet de créer
deux couches qui rapprochent la présentation d'un bulletin météo. On va donc créer deux couches temporaires qui seront ensuites enregistrées dans le
dossier du projet puis affichées avec un style cohérent avec celui de la couche
"points".On a donc produit une carte météo qui mériterait d'être étirée e raccourcie pour
suivre les contours des côtes, mais cela prend du temps et n'est pas réellement un
objectif pour cette formation. Nous allons maintenant passer de la météo au climat et aborder ce qu'il est
possible de faire découvrir à nos élèves grâce au site DRIAS.DRIAS : Les données issues des modèles et le contexte de leur utilisation.Dans cette partie, nous allons passer un peu de temps sur le contenu du site et
sur ce qu'il faut absolument avoir maitrisé avant de se lancer avec nos élèves. Nous aborderons ensuite, sur le modèle de ce que nous avons fait avec SYNOP, le
traitement de données issues des modèles. La particularité de ces données, issues
des modèles climatiques, rend la création des couches par les élèves peu
envisageable. Nous allons donc vous livrer une méthodologie, des couches
exploitables pour le département du Rhone et l'ensemble constitué par l'Eure et la
Seine Maritime. Une étape indispensable : La création d'un compte utilisateur.La création de ce compte est à réaliser directement sur le site DRIAS.
L'illustration ci-desssous montre comment l'inscription se met en place. Cette inscription vous permetttra de récupérer des données. En revanche pour la
consultation du site par les élèves nul besoin de les inscrire. Pour accéder à la page de création du compte, suivez ce lien.Utilisez une adresse mail professionnelle pour être sûr de pouvoir récupérer votre
confirmation d'inscription. Une présentation simplifée des données DRIAS :Quelques repères pour bien s'approprier les données issues des
modèlesLes données climatiques sont des données calculées par des modèles. Cela les range
donc dans un domaine tout à fait éloigné des données météorologiques qui sont elles
issues de capteurs disposés dans l'environnement. L'un de nos rôles auprès de nos élèves sur ces sujets est de leur faire percevoir
la différence de concept que cette différence recouvre.Utilisation du site Drias, les futurs du climat.Drias est un site crée en partenariat Météo-France et les laboratoires de
modélisation du climat. Il propose trois espaces : un espace de découverte qui
présente des cartes en deux parcours, un parcours d’initiation et un parcours
expert, un espace d'accompagnement avec un apport de connaissances, un espace
données et produits où sont téléchargeables les données.Si vous ne l'avez pas déjà rejoint plus haut, cliquez sur ce lien pour vous y
rendre. Présentation simplifiée des modèles climatiquesLes différents modèles reposent sur des Scénarios RCP les anciens scénarios
SRES ne sont plus utilisés. les différents modèles Les scientifiques ont défini des profils représentatifs d’évolution de
concentration de gaz à effet de serre, d'ozone et de précurseurs des
aérosols représentatives d’un accroissement du bilan énergétique: les RCP
(Representative concentration pathways). À partir de ces profils de référence, les équipes travaillent
simultanément et en parallèle: les climatologues produisent des projections
climatiques utilisant les RCP comme entrée, tandis que les sociologues et
les économistes élaborent des scénarios débouchant, en sortie sur des
émissions de gaz à effet de serre cohérents avec les RCP exprimé en W/m2, un
forçage radiatif est un changement du bilan radiatif (différence entre le
rayonnement entrant et le rayonnement sortant) au sommet de la troposphère
(situé entre 10 et 16 km d’altitude), dû à un changement d’un des facteurs
d’évolution du climat – comme la concentration des gaz à effet de serre. Ces scénarios climatiques permettent de proposer une évolution de la
température moyenne sur Terre sur des horizons proche et lointain.L'augmentation de température dans un futur est un fait étayé par les
modèles et admis comme avéré par la communauté scientifique, les enjeux
seront maintenant liés à l'adaptation des hommes face à cette augmentation
et aux efforts d'atténuation que les politiques des états peuvent imposer.
les différentes échelles considéréesIl existe des modèles climatiques globaux, à résolution variable
(renforcement de la résolution dans une zone précise), régionaux seulement
en Europe par exemple et offre donc une grande résolution spatiale
permettant une meilleure représentation du climat local et enfin les modèles
hydrométéorologiques qui étudient principalement les paramètres
hydrologiques de surface. les corrections possiblesPour un paramètre donné, les moyennes données par le modèle de référence
sont assez proches de la moyenne des mesures. En revanche, pour les
extrêmes, le modèle sous-estime les températures les faibles et sur-estime
très légèrement les températures les plus fortes. Il est donc nécessaire
dans certains cas de corriger certaines variables. La méthode de correction
utilisée appelée quantile/quantile n'est pas linéaire. Pour plus d'informationsce
lien. les sources d'incertitudesLes incertitudes sont nombreuses dans les modèles climatiques. Elles sont
de trois ordres: la variabilité naturelle, les incertitudes scientifiques et techniques,
les incertitudes socio-économiques. Une petite vidéo illustre de façon
simple ici ces trois incertitudes. La modélisation climatique revêt donc un caractère probabiliste. Les cartes en export .pdfDans le site Drias, dans l'espace découverte et parcours d'initiation vous
avez accès directement à des cartes simplifiées pour un paramètre donné (par
exemple la température) pour les différents scénarios et les horizons. Ces
cartes peuvent s'exporter au format .pdf . Le parcours expert procure également
des carte mais vous offre de multiples choix possibles pour les paramètres , le
pas de temps....Utilisation des données des modèles RCP : Travailler sur des données couvrant une période longue.La mise en place des données obéit à plusieurs objectifs : Disposer d'un projet disponible hors ligne avec les
élèvesDisposer d'un projet source et proposer aux élèves de le
retravaillerPublier le projet sur le Cloud QGIS ou le serveur QGIS de Tremplin
pour l'enseignement des sciences.Le choix des données : Modèle et périodeCe sont les modèles RCP (Representative Concentration
Pathways) qui sont utilisés depuis le 5eme rapport du GIEC. Cette page donne une description de ces modèles et de leur contexte
d'utilisation. Parmis les données disponibles nous utilisons les données
corrigée des simulations CNRM2014 (Centre National de Recherche Météorologique -
2014)).Nous vous avons préparé trois couches correspondant aux données fournies par
le modèle entre 2006 et 2036 pour les deux scenario RCP2.6, RCP4.5 et RCP8.5.
Afin que la couche reste raisonnable en terme de nombre d'attributs présents
nous avons choisi de nous limiter au mois d'avril. Toujours dans un soucis de
volume raisonnable nous avons choisis les points qui occupent les départements
de Seine Maritime et de l'Eure. Cela représente déjà un lot de 189 points de
grille. L'atelier doit vous permettre de comprendre comment vous pourrez traiter les
données en fonction de vos besoins. Pour que nous puissions aller au bout du
traitement nous vous recommandons de prendre une douzaine de points autour de la
ville de Rouen ou de votre ville de Résidence. Prélèvement de la donnée : des choix à réaliser avec attention. Au delà de la sélection des points il faut commencer par choisir les
paramètres que nous allons traiter. Loggez vous sur le site DRIAS et allez
dans l'onglet des données. Vous allez prélever 3 jeux de données, celle du RCP2.6 RCP4.5 et
RCP8.5.L'illustration ci-dessous devrait vous aider à bien choisir tous les
éléments nécessaire et les formats ad hoc.Il faut maintenant récupérer le zip des trois données qui a été placé dans
votre dossier de téléchargement. Placez les .zip dans le dossier de votre
projet dans un dossier "CRMN2014" par exemple.Nous allons maintenant pouvoir transformer le zip en couche
shapefile.Création d'une couche à partir d'une fichier csv : Une tache fondée sur l'identification des champs de longitude et de
latitude. Contrairement à la donnée de SYNOP on dispose pour nos douze points de
leur longitude et de leur latitude. Il est donc possible de créer
directement une couche. Une précaution s'impose bien choisir la projection,
qui sera ici le WGS84 tout court. Il nous faudra donc reprojeter les
couches. Les trois couches peuvent être importées à la suite car l'outil
d'importation de QGIS reste bien paramétré.La donnée est aussi fournie sans entête précise pour les attributs, Il
faut donc "refactoriser les trois couches". Enfin pour chacune des couches
nous ajouterons deux champs qui nous permettront de saisir pour chaque point
les températures moyennes Min et Max pour Avril sur 30 ans. Pour refactoriser il faut ouvrir la boite à outil et choisir dans les
éléments disponibles pour QGIS "outils de table d'un vecteur" et
sélectionner "refactoriser les champs"La couche créée est ajoutée au projet sous l'appellation
"refactorisée". Il reste à l'exporter au format
ESRI, à la nommer en parcourant l'arborescence, sans oublier de lui affecter
la projection WGS84 / Pseudo
Mercator.Pour ajouter les champs "TempMoyMin" et "TempMoyMax" nous allons utiliser
la calculette de champs. Nous ajoutons ces champs en les laissant vides pour
l'instant car nous ne pourront lancer le calcul que lorsque les cartes
seront scindées par point. On commence par demander l'affichage de la la table d'attribut, L'illustration ci-dessous vous montre comment créer le premier champ
"TempMoyMin". Il suffit de renouveler l'opération pour créer le champ "TempMoyMax" et de
sauvegarder la table d'attribut en cliquant sur le petit bouton crayon et en
demandant "SAVE".Passons maintenant à la gestion des couches. Découpage de la couche : Séparer ("split") les points en utilisant leur longitude.Ce découpage va permettre de calculer les deux valeurs "TempMoyMin" et
"TempMoyMax" pour la durée 2006_2036 pour chacun des points.On utilise pour y parvenir l'onglet "vecteur" et les outils de gestion de
données puis l'outil "séparer une couche vecteur"Dans la version 3.6 de QGIS l'export est réalisé au format gpkg cela ne gène
en rien l'importation des couches dans le projet. Dans les autres versions c'est
une couche shapefile qui est créée pour chaque point.Il faut maintenant traiter chaque point. Cette étape doit pouvoir être
automatisée en créant un script python, mais je n'ai pas encore réussi à le
faire. Il faut donc importer les points dans un groupe dans le projet et mettre
à jour les deux champs créés à l'étape précédente.Mise à jour des champs : Utilisation de la calculette et création de deux formules de
calcul.Pour importer les couches, créez un "groupe" dans le projet dans le groupe
"DRIAS". Vous pouvez le nommer "points Rouen" par exemple. Une fois cela fait sélectionnez les 12 points obtenus pour un RCP et
ajoutez-les au projet. Pour chacun d'eux ouvrez la table d'attribut et mettez à jour les champs
"TempMoyMin" et "TempMoyMax" au moyen des deux formules : sum("TempMin")/count("TempMin")sum("TempMax")/count("TempMax")Une fois les deux premiers champs mis à jour les formules seront accessibles
dans le registre "récents" Après la mise à jour des champs pour les 12 points il reste à fusionner les
couches points pour pouvoir traiter la couche au moyen de l'extension contours
comme vu ce matin avec la donnée SYNOP.Fusion des couches points : Un outil présent dans les éléments "vecteur" La fusion des points va générer une couche que nous pourrons traiter sur les
champs MoyTempMin et MoyTempMax. On aura ainsi une couche qui affichera le
résultat du RCP2_6 sur les 31 années 2006_2036 pour le mois d'Avril. Il suffira d'itérer les étapes 12.2 12.3 et 12.4 sur les données RCP4_5 et
RCP8_5 pour pouvoir comparer les résultats des trois scenarios. Une fois cette fusion réalisée il ne reste plus qu'à traiter les informations. Affichage des Températures moyennes : Réalisation des couches contours et polygones.Dans le cadre des couches traitées nous ne disposons que de 12 points et pour
chacun d'entre eux la valeur des champs "MoyTempMin" et MoyTempMax" sont
uniques. On va donc travailler sur la couche en la classant sur le champ
MoyTempMin.Trois styles ont été préparés. Chacun s'applique à un type de couche : StyleCNRM2014iPlages.qml : pour les polygonesStyleCNRM2014isothermes.qml : pour les courbes isothermesStyleCoucheMoyTempMin.qml : pour la couche pointPour bien appliquer le style il faut penser pour chaque couche à "supprimer"
le classement qui apparait. En effet il concerne la dernière couche sur
laquelle le style a été appliqué et pas la couche qui nous occupe. Peu de conclusions pour ces douze points, mais les couches pour la Haute
Normandie nous permettrons de revenir sur les conditions de l'utilisation des
données de DRIAS.Conclusion :Nous avons pu au cours de cette journée balayer quelques éléments qui doivent vous
permettre de vous servir de QGIS de façon autonome. Vous pouvez consulter ce site pour
approfondir.